Quand Roberto Boccaccino tire une photo, il s’empare de la crise dans le monde ou chez l’Homme. Il y cherche un sens, il porte le monde à nos yeux pour nous faire partager les émotions de ses sujets à travers les émotions du photographe. C’est du documentaire.
Question : Que pensez-vous être votre plus grande faiblesse en photographie et comment vous efforcez-vous de la corriger ?
Réponse de Roberto Boccaccino : Je pense que ma photographie a encore de nombreux points faibles. Je fais maintenant porter mon effort sur la définition de mon style et de ma vision photographique.
C’est mon but actuel. Je m’intéresse aux histoires des lieux et des gens quand je travaille sur quelque chose je dois rester concentré sur mon approche. Dans chaque prise de vue, j’ai besoin de trouver l’équilibre entre le langage émotif et personnel que j’aime et l’histoire elle-même que je dois rendre claire et forte.
Je dirais donc que la pire faiblesse que je vois dans ma photographie n’est souvent pas visuelle, mais elle tient à mon approche. C’est quelque chose de très personnel que j’essaye de porter à la surface.
A propos de cette photo ( et de la série « Doomsdays« ) : Le “Riti Settennali di Penitenza” est un rite traditionnel de pénitence qui a lieu dans une ville du sud de l’Italie, Guardia Sanframondi, tous les sept ans. C’est le plus grand rite d’auto-punition du monde occidental.
Commentaires
2 réponses à “Roberto Boccaccino”
Ca fait très KKK quand même !
De fait, le KKK a largement copié sur les sociétés laïques et les ordres religieux de l’Europe du Sud. Mais l’imaginaire en est resté durablement imprégné.