Photographier des aurores boréales

Il semble bien que 2015 et 2016 correspondent à un maximum de l’activité solaire et -donc- à un pic du nombre et de l’intensité des aurores polaires, ces superbes spectacles lumineux rencontrés dans le ciel nocturne des hautes latitudes.

Si vous allez voyager au Canada, en Scandinavie ou en Russie cet hiver (les nuits sont plus longues), vous serez peut-être tenté de figer la chose sur votre capteur. Mais saurez-vous comment réussir ces photo assez originales (peu de gens ont eu l’occasion de voir des aurores boréales aux latitudes ouest-européennes) ? J’en doute et c’est pourquoi j’ai rassemblé quelques articles à ce sujet.

Ils sont en anglais et je vais donc essayer de résumer leur contenu en quelques lignes seulement (il est vrai qu’il faudra prendre le temps de lire les originaux dans la langue de Shakespeare pour compenser mes approximations).

• Il vaut mieux un appareil au capteur sensible (un reflex à grand capteur sera avantagé), un objectif à grande ouverture (f/2.8 ou mieux, si possible) avec une courte focale (14 à 50mm, pour avoir un grand champ du ciel).
• N’ayez pas peur d’expérimenter, ni de recommencer avec des réglages variés.
• Commencez par 1600 ISO, f/2.8 et 15 secondes de pose (le trépied est obligatoire).
• Vérifiez les essais sur l’histogramme et tirez tout en RAW.
• La composition de l’image est importante et un premier plan est souvent critique pour une belle photo (les reflets dans un lac sont souvent très beaux, un rocher, une maison, un arbre habilleront le premier plan – il n’y a pas que le ciel dans la photo).

Et faites attention à rester aussi confortable (chaud) que possible.

Les articles eux-mêmes :

• Secrets to Shooting the Northern Lights par Grant Collier
• Northern Lights chasing in Iceland with the Nikon D810 par Jonathan Zdziarski (que tout le monde pourra apprécier, même sans appareil Nikon)
• How To Photograph The Northern Lights par Chris Brinlee Jr

Crédit photo Wikipedia.