Je suis un amateur de la photographie animalière quand elle m’amène à visiter des pays chauds. Les tropiques et les savanes sont parfaits. Mais certains photographes ont une notion de la vie animale qui les pousse à explorer les eaux froides de certains océans, les pays froids. C’est ainsi que j’ai découvert Alan Douglas (un peu par hasard) et ses photographies d’animaux sauvages. Et pourtant, sur son site, ce que j’ai remarqué est une série (« Beachwood« ) qui s’intéresse aux bois flottés et échoués. Alan en fait des peintures abstraites et personnelles.
Cette série n’a commencé que l’année dernière et elle évoluera certainement encore. Comme il le dit lui-même :
Je vis sur la côte ouest de l’ile canadienne de North Vancouver, à Port Hardy, une région où la foret humide vient rencontrer la mer ; je n’ai qu’à marcher le long du rivage pour voir comment la nature crée de merveilleuses formes et textures à partir des matériaux rejetés sur la côte. […] Ces images sont tellement belles une fois imprimées ! Et je suis tout excité à l’idée du potentiel de ce projet.
A la question « Que pensez-vous être votre plus grande faiblesse en photographie et comment vous efforcez-vous de la corriger ? », il répond :
Je crois que je dois dire que je me concentre trop sur l’objectif précis d’une ballade photo, (je vais en forêt pour y faire l’image d’un ours) que je manque les autres choses autour de moi ! Alors, maintenant, je m’efforce de partir en promenade photo avec un esprit plus ouvert et me réjouir de ce qui est bon dans notre monde !
Ce qui explique que Alan peut aborder des sujets aussi différents.