Jak Wonderly est un photographe capable de beaucoup de jolies choses, mais ce qui a attiré mon attention est son travail à propos des chevaux dans le ranch d’un ami où il rencontre ces superbes animaux sauvés de l’abattoir ou de l’abandon.
« La décision la plus importante que je prends dans mon travail est comment approcher un sujet. Je me sens privilégié de pouvoir capter la lumière d’un animal. C’est un acte sacré. J’essaye d’y apporter un esprit calme et beaucoup de patience. Dans l’attente de la reconnaissance par le sujet, peut-être même de sa compréhension de mon intention, je laisse l’animal composer l’image. Je me concentre sur ce qui m’est offert plutôt que sur ce que je pourrais prendre. Le langage de la photographie est malheureusement et faussement prédateur, surtout quand il s’applique à l’animal. […]
Mes photographies ne sont pas mises en scène et je n’utilise que la lumière ambiante. Rien n’est ajouté ; rien n’est retiré. Les images sont une collaboration : les photographies sont de moi, mais l’art est celui de l’animal, du ciel, de la terre, de l’eau, de la lumière. »
Ce comportement, cette approche de la photographie apparaît dans les images qui en résultent. Que demander de plus d’un photographie ?