YamPhoto, les photographes du Burkina Faso

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Vu de l’Europe, il est dur de se rendre compte des réalités africaines. C’est seulement sur place, en discutant avec nos alter ego locaux, qu’on peut vraiment prendre la mesure des choses.

Atelier durant la formation. Derrière les boitiers, Alphonse et Michel (photo YamPhoto)
Atelier durant la formation. Derrière les boitiers, Alphonse et Michel (photo YamPhoto)

Les photographes burkinabés travaillent dans des conditions extrêmes qui reflètent parfaitement la réalité du pays : petits indépendants, mal formés, très mal équipés, ils bricolent au jour le jour avec des bouts de ficelle. Comme tous leurs concitoyens, ils subissent les aléas de la vie africaine subsaharienne : climat extrême, manque de moyens, manque de formation, manque d’infrastructures, manque de tout… sauf d’humanité !

Au delà de cette misère apparente, il existe néanmoins des vraies richesses qui ne demandent qu’à se développer. Un enthousiasme, du lien social, une volonté de construire et de changer. Il n’y a qu’à voir l’exemple de Michel, un petit photographe de quartier mais grand artiste dans l’âme, fasciné par la Nature qu’il photographie depuis vingt ans. Ibrahim qui s’intéresse aux fous de son quartier, Alphonse, touche à tout de génie, Razou, perfectionniste toujours en recherche. YamPhoto, c’est eux !

Quand on rencontre des gens pareils, forcément, on a envie de les aider. Il y a un marché pour la photographie, il y a des envies, la seule difficulté et d’arriver à relier les points. Et en fait, ce n’est pas si difficile.

En ce qui me concerne, j’ai d’abord pensé aux trois boîtiers argentiques qui dormaient sur mes étagères depuis que je suis passé en numérique. D’occasion, ils ne valent plus grand chose. A quoi bon un appareil photo qui ne vit pas ? De fil en aiguille, c’est comme ça que s’est construit YamPhoto. Comprendre les besoins (à la fois immenses et dérisoires), y répondre dans la mesure de nos moyens (à la fois immenses et dérisoires). Une première récolte de boîtiers, une première formation, quelque chose a démarré. Un espoir est né : l’espoir de construire quelque chose, de dépasser ce mur apparemment infranchissable de la misère, de participer à une vision positive et constructive de l’Afrique. Espoir naïf, bien sur, mais les grandes rivières naissent de petits ruisseaux.

Urgent : vente de tirages

Michel Talato Zangré est invité par le festival de la photographie animalière de Montier-en-Der qui se tient au mois de Novembre. Pour financer son billet d’avion, nous organisons une vente de ses tirages. Rendez-vous sur la page galerie du site www.YamPhoto.org pour réserver vos tirages au prix exceptionnel de 90 € (format 40/60 cm signé et numéroté).

Vous avez aimé cette histoire ?

Pourquoi ne pas y participer ?

Nous pouvons tous agir à notre échelle. Voilà comment :

YamPhoto a besoin :

  • de matériel photo de tout type, argentique, numérique, des sacs, du film, un ordinateur…
  • de compétences : pourquoi ne pas passer vos prochaines vacances en Afrique ? YamPhoto a besoin de se former en photo, bien sur, mais aussi en informatique, en gestion d’entreprise, tout ce qui fait partie du métier de photographe…
  • d’un architecte pour développer un projet inédit de studio en lumière naturelle sur la base des cases traditionnelles.
  • de financements pour développer nos projets et nos ambitions. Vous avez une entreprise ? Sponsorisez-nous !

Ce que nous vous proposons, c’est un partage.

En échange de ce que vous nous donnerez, voilà ce que vous recevrez en retour :

  • une meilleure compréhension des hommes et du monde
  • une belle expérience
  • de l’humanité, des sourires, de la chaleur humaine

Pour plus d’information, rendez vous sur le site www.yamphoto.org


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