Une chose est sure, Canon a passablement travaillé son lancement du Canon EOS 5D Mark II (le nom quasi-officiel du successeur du reflex Canon EOS 5D). Mais une autre est également sure : ils sont en train de s’emmêler les pinceaux.
Un teasing parfaitement planifié avec annonces, fuites, bandeaux d’annonces partielles, mini site spécialisé, etc. Le public est bien maintenu en haleine en visant la date de lancement du 17 septembre (8h du matin).
Mais la presse s’est retrouvée matraquée pour respecter l’embargo imposé par la signature de l’accord de confidentialité. Jusque là, rien que de très naturel. Sauf que l’information fuit de partout parce que l’embargo signé par certains (tous ?) s’interrompt… avant le 17 septembre.
Conclusion : Canon se retrouve en train d’essayer de convaincre toute la presse de respecter un engagement assez fantomatique. Cela doit aller de « s’il vous plait attendez encore un peu » à « si tu parles, coco, je te traine devant le juge » en passant par un « si vous en parlez maintenant, on ne vous dira plus jamais rien« .
Evidemment, ce n’est pas facile (ni pour Canon, ni pour la presse). Difficile de se fâcher avec Canon, mais il est tentant de commencer à parler. Voir EOS-Numérique, voir Chasseur d’Images, etc. Il suffit de comprendre que celui qui parle attire l’attention des lecteurs et se fait une super-pub. Celui qui se tait pour plaire à Canon dot regarder les collègues se gâver de visiteurs, de lecteurs et peut-être d’argent…
Canon, on ne vous dit pas bravo pour la communication.